Reprise à 18h45
Derniere proposition de la direction :
Jusqu'à 200
1.1% AG 0.25% AI
Au dessus de 215
1% AG 0.35% AI
Cadres
0.7% AG 1.2% AI
La clause d'augmentation minimum garanti passe à 500 euros, ce qui toucherait 2600 personnes selon la direction.
La direction sort les mouchoirs, "on se saigne, c'est la crise !"
L'accord est à la signature avec le chantage habituel, si pas de signature, 0.5% d'AG !
Chez Total, on appelle ca un dialogue social de qualité !
Reprise à 16h15
La direction évoque un gel des embauches se poursuivant sur 2017, mais pretend que 2018 sera différent.
La direction accède sur des revendications périphériques : offre promotionnelle aux salariés du groupe sur Lampiris, modification de l'EIA, droit à la déconnexion, négociation NTIC (Nouvelle Technologie de l'Information), filet cadre, négociation pour certification des formations MOOC (formation en ligne).
Elle propose d'augmenter le Revenu Minimum Annuel Garanti de 1%
Quant à la garantie de progression de salaire, cette mesure ne toucherait que 10% des gens.
Nouvelle proposition :
Jusqu'à 200
0.95% AG 0.2% AI
Au dessus de 2150
0.85% AG 0.3% AI
Cadres
0.55% 1.15%
La direction refuse encore d'écouter le mécontentement des salariés ! Nous continuons à exiger des AG dignes d'un groupe comme le notre, et qui prennent en compte l'aspiration des salariés !
Suspension de séance à 17h30
Reprise à 14h15
Pendant que certains se plaignent de la faiblesse de l'AI qui va rendre difficile l exercice du rôle de manager, notre syndicat dénonce cette proposition au ras des paquerettes dont l'AG est plus basse que l'inflation de la loi finance 2017.
La direction se justifie de la faiblesse de ses propositions d'un simple "C'est la crise !"
Nouvelle proposition de la direction :
Jusqu'à 200
0.85% AG 0.2% AI
Pendant que certains se plaignent de la faiblesse de l'AI qui va rendre difficile l exercice du rôle de manager, notre syndicat dénonce cette proposition au ras des paquerettes dont l'AG est plus basse que l'inflation de la loi finance 2017.
La direction se justifie de la faiblesse de ses propositions d'un simple "C'est la crise !"
Nouvelle proposition de la direction :
Jusqu'à 200
0.85% AG 0.2% AI
Au dessus de 215 :
0.75% AG 0.3% AI
Cadres
0.55% AG 1.05% AI
La direction souhaiterait garantir une augmentation annuelle de 400€ bruts hors bonus, hors prime de quart et hors part variable, mais sans nous dire pour le moment si cette augmentation tient compte de l'ancienneté.
Certaines OS n'ont décidemment que les Augmentations Individuelles à la bouche.. Pour mémoire à Normandie, pour 1640 salariés, seulement une quarantaine d'AI !
Suspension de séance.
0.75% AG 0.3% AI
Cadres
0.55% AG 1.05% AI
La direction souhaiterait garantir une augmentation annuelle de 400€ bruts hors bonus, hors prime de quart et hors part variable, mais sans nous dire pour le moment si cette augmentation tient compte de l'ancienneté.
Certaines OS n'ont décidemment que les Augmentations Individuelles à la bouche.. Pour mémoire à Normandie, pour 1640 salariés, seulement une quarantaine d'AI !
Suspension de séance.
11h30 : tour de table des revendications des OS. Le tour de table des OS s acheve à 12h45. La direction n a toujours pas posé ses propositions. Certaines Organisations Syndicales complices pretendent vouloir aller manger, tout en sachant pertinement que des AG sur des sites risquent d avoir lieu sans information precises a amener aux salariés... La direction pretend devoir peser... Et propose une reprise à 13h...
Gagnant du temps, la direction revient à 13h10 avec sa premiere proposition qui intègre comme l'an passé l'ancienneté dans l enveloppe globale (0.55%). L'ancienneté étant un dispositif conventionnel, nous ne communiquerons que sur l'AG et l'AI et nous dénoncons une fois de plus cet effet de manche ayant pour but de gonfler le chiffre final.
Jusqu'à 200
0,7 % 0,1% ( ag ai)
Au dessus de 215
0,6% 0,2% ( ag ai)
Cadres
0,4% 0,84% (ag ai)
Pas d augmentation de la prime de quart car celle ci augmente cette annee en vertu de l accord de l annee derniere.
Pas de prime
Le plancher ne plait pas mais la direction comprend l idee d augmentation minimale.
Suspension de seance. Reprise a 14h15
9h30 Debut de la reunion de negociations, evocation des resultats et du contexte économique :
Pour la direction, le brent est passé de 30$ en janvier à 43 à la fin de l'année, ERMI : bonne résistance car nous sommes un groupe intégré. Les résultats nets ont baissés, et les investissements aussi. Chaque branche a contribué aux efforts de réduction des coûts, mais il faut encore plus de flexibilité pour récupérer les investissements !
Pour la direction, le brent est passé de 30$ en janvier à 43 à la fin de l'année, ERMI : bonne résistance car nous sommes un groupe intégré. Les résultats nets ont baissés, et les investissements aussi. Chaque branche a contribué aux efforts de réduction des coûts, mais il faut encore plus de flexibilité pour récupérer les investissements !
La direction prétend une fois de plus qu'il n'y a pas d'inflation, ce qui entraîne une mise au point de la part de notre syndicat !
La direction nous affirme vouloir aller vers un système plus équitable !
Le tract NAO et les revendications CGT :
LE 7 DECEMBRE 2016 AURA LIEU LA NAO SALAIRES 2017
APRES DES NEGOCIATIONS UFIP SCANDALEUSES,
TOTAL DOIT STOPPER SA POLITIQUE SALARIALE AUSTERITAIRE !!
La grève contre la loi « Travail » est encore dans toutes les têtes. La CGT l’a dit et répété : les racines de ce
mécontentement exprimé vont bien au-delà de cette seule loi. La colère est forte sur nos sites.
La dégradation des conditions de travail, les surcharges de travail, le manque d’embauches dans notre
UES, les perpétuelles réorganisations et suppressions d’emploi, la stagnation voire la régression des droits
sociaux des salariés, la politique salariale austéritaire du Groupe et le manque de reconnaissance sont
autant de sujets qui ont provoqués cette mobilisation historique.
C’est pourquoi, en cette année particulière, TOTAL doit comprendre et prendre en compte le mécontentement pour cette négociation annuelle. La CGT est bien décidée à aller négocier pour trouver
un accord et le signer !
Nos revendications seront sur 4 domaines :
-L’augmentation du pouvoir d’achat :
- Le début de carrière :
LE 7 DECEMBRE 2016 AURA LIEU LA NAO SALAIRES 2017
APRES DES NEGOCIATIONS UFIP SCANDALEUSES,
TOTAL DOIT STOPPER SA POLITIQUE SALARIALE AUSTERITAIRE !!
La grève contre la loi « Travail » est encore dans toutes les têtes. La CGT l’a dit et répété : les racines de ce
mécontentement exprimé vont bien au-delà de cette seule loi. La colère est forte sur nos sites.
La dégradation des conditions de travail, les surcharges de travail, le manque d’embauches dans notre
UES, les perpétuelles réorganisations et suppressions d’emploi, la stagnation voire la régression des droits
sociaux des salariés, la politique salariale austéritaire du Groupe et le manque de reconnaissance sont
autant de sujets qui ont provoqués cette mobilisation historique.
C’est pourquoi, en cette année particulière, TOTAL doit comprendre et prendre en compte le mécontentement pour cette négociation annuelle. La CGT est bien décidée à aller négocier pour trouver
un accord et le signer !
Nos revendications seront sur 4 domaines :
-L’augmentation du pouvoir d’achat :
- Augmentation générale de 3 % avec un plancher de 100 €
- Prime de 1500 € pour tous
- Prime de quart calculée sur le mini du coefficient 340
- Déplafonnement de la prime d’ancienneté entre 21 et 25 ans (passage à 21 % pour 21 ans,
- 22 % pour 22 ans, etc.)
- RMAG à 25500 €
- Revalorisation des éléments annexes du salaire pour les salariés TPF
- Revalorisation des pensions des salariés en CAA au niveau de l’AG
- Le début de carrière :
- Plus aucune embauche à un niveau inférieur à 185. Ce coefficient doit être le niveau d’embauche des jeunes diplômés CAP-BEP ou inférieur. Passage au 200 après 3 ans.
- Embauche à 215 pour les jeunes BAC PRO. Passage au 230 après 3 ans.
- Embauche des jeunes BTS-DUT au coefficient 250
- Embauche BAC +3 à 290 et passage au coefficient supérieur après 3 ans
- Embauche BAC +4 à 310 et passage au coefficient supérieur après 3 ans
- Embauche ingénieur à 380 et passage au coefficient supérieur après 3 ans
- Les changements de coefficients au cours de la carrière :
L’expérience professionnelle et les qualifications acquises au cours de la carrière doivent être reconnues.
Nous demandons donc que :
- Après 5 ans au même coefficient, passage au coefficient supérieur (certains salariés peuvent être jusqu’à 15 ans sans aucune évolution, c’est inadmissible).
- Tout changement de poste soit validé par un changement de coefficient et/ou 3 %.
- Toutes les formations mises en place suite à des évolutions de poste ou d’outil de travail soient validées par une augmentation.
- L’ensemble de ce système, ainsi que toutes les promotions techniques devront être financées hors de l’enveloppe réservée aux augmentations individuelles
- Emploi, conditions de travail et fin de carrière :
Tous les départs doivent enfin être remplacés par des embauches en CDI.
Afin de diminuer les charges de travail devenues excessives dans les services et notamment sur les sites
industriels Seveso, suite au gel des embauches imposé depuis plusieurs années, nous demandons
l’embauche des intérimaires à qui nous faisons appel ponctuellement et la création de nouveaux postes.
Nous demandons l’ouverture de véritables négociations sur les RAPMI et les règles de mission à l’étranger.
Nous demandons l’ouverture de négociation pour améliorer notre système d’anticipation de départ pour
les salariés postés, rotationnels, et pour ceux qui sont exposés à des produits CMR.
Ces revendications sont légitimes et la Direction doit actionner des leviers pour chacun de ces thèmes, le
Groupe en a les moyens au vu des résultats opérationnels qui restent élevés dans un environnement
économique défavorable.
Le PDG de TOTAL a récemment déclaré aux actionnaires qu’il souhaitait rendre le Groupe résistant même
avec un baril à 55 $. Traduction : la valeur ajoutée, richesses créées par les seuls salariés, après frais fixes et
variables payés, devra financer les investissements et les dividendes versés. TOTAL veut réduire le rôle de
ses actionnaires à de simples rentiers et est décidé à diluer le capital de l’Entreprise pour les rémunérer !
Trop, c’est trop !! Le tapis rouge aux actionnaires et le mépris aux salariés en colère, ça suffit !! Tous les
indicateurs le prouvent, la part de la masse salariale dans le Groupe n’a jamais été aussi basse et les
accords signés d’un si bas niveau.
Malheureusement, chaque année, la Direction trouve des signataires pour ses accords au rabais. Ces
syndicats qui cherchent tous les prétextes pour justifier leur signature, portent une responsabilité
indéniable dans l’accompagnement de cette politique dévastatrice !! Y compris ceux qui disent avoir
obtenu 200 embauches une année où nous comptons plus de 500 départs !!
TOTAL est prévenu : les salariés en ont ras-le- bol et sont toujours prêts à défendre leurs conditions par le
rapport de force, ils l’ont encore prouvé au printemps.
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