La justice a tranché et c’est avec une grande satisfaction que la CGT prend acte de la décision du tribunal correctionnel concernant les quatre militants de l’Union locale CGT du Havre.

De telles réquisitions, totalement hors de proportion avec les faits reprochés témoignent d’un acharnement antisyndical et d’une sévérité hélas trop fréquents à l’égard des militants syndicaux. C’est, entre autres, ce que sont venus dire quelque 5000 manifestants au Havre, ce lundi 31 mars au matin, à l’appel de la CGT, de la FSU, de FO et de Solidaires, et parmi lesquels se trouvaient une délégation importante de militants de Roanne ainsi que Thierry Lepaon, Secrétaire général de la CGT.
Le tribunal a finalement relaxé nos quatre camarades pour la prétendue bousculade, les dispensant de peine pour les autres faits. C’est justice et la CGT exige des pouvoirs publics qu’ils ne prêtent pas leur concours à la criminalisation de l’activité syndicale par le patronat et les directions d’entreprises publiques ou privées.
La CGT réaffirme avec force son exigence d’une loi d’amnistie, d’une loi pour renforcer la protection des militants syndicaux et associatifs qui agissent dans le cadre d’actions collectives et d’une loi pour supprimer de la liste du fichier des prélèvements génétiques, tous les militants syndicaux et associatifs interpellés dans le cadre d’actions collectives.
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