vendredi 27 décembre 2013

Compte rendu AG 27/12

Ce vendredi 27 décembre à 13h00, après 14 jours d'une lutte historique et d'une mobilisation sans précédent, les salariés de la raffinerie, réunis en Assemblée Générale, ont pris connaissance des arrêts du mouvement sur les raffineries de Feyzin et de Provence.

Après concertation et débats, l'arrêt du mouvement a été voté également à la Raffinerie de Normandie.

Cette grève aura mis à jour le gouffre entre les apparents bons sentiments, et le véritable visage d'une Direction qui n'a que faire de l'expression des travailleurs. Pour des dirigeants et un encadrement communiquant sur l'importance du dialogue et de l'écoute, il se pose la question de la duplicité de leurs propos.

Bien que n'ayant pas fait aboutir nos revendications, nous n'avons pas à rougir du degré de mobilisation et de l'engagement de chacun. Les grévistes ont su rester solidaires, et ont prouvé leur détermination. Cette lutte n'aura pas été totalement vaine, elle aura le mérite de faire réfléchir à deux fois dorénavant une Direction qui aurait pu être tentée, dans un avenir proche, d'essayer d'imposer des choix malheureux avec la complicité bienveillante de certaines OS.

Les différents sites en grève ont envoyé un message fort aux Directions, qu'elles soient locales, ou générale:


Non, vous ne ferez pas ce que vous voulez de nous ! Non, nous ne laisserons rien passer !



mardi 24 décembre 2013

NOEL EN GREVE A LA RAFFINERIE DE NORMANDIE

Mardi 24/12/2013

Suite à l'assemblée générale ce midi, il a été décidé de poursuivre le mouvement de grève sur la raffinerie de Normandie pour les prochaines 72h.

Cette échéance engageant les quarts du matin du mercredi 25 décembre et du jeudi 26 décembre, qui reviennent de repos, la CGT et la direction ont acté un mouvement reconduit sur 48h avec une rencontre OS/direction programmée le jeudi 26 décembre à 10h. Une assemblée générale est prévue dans la foulée à 12h45.

Les sites de Feyzin, Provence et Flandres ont également décidé de reconduire le mouvement de grève jusqu'à jeudi midi.

Exceptionnellement, il n'y aura pas de prise de parole CGT devant la porte lors des prochaines 24h. Une présence du syndicat SUD sera assurée. 

La prochaine prise de parole est programmée le jeudi 26 décembre à 5h.

La CGT appelle le quart du matin à s'inscrire massivement en grève dès demain 5h directement dans les secteurs. Vu avec les grévistes du quart cet après-midi et une partie des grévistes du quart de nuit présents ce midi à l'AG, tout le personnel non requis pour les prochaines 24h sont appelés à rester chez eux auprès de leur famille, sans passer se pointer en grève à la raffinerie.

Bravo à tous les grévistes qui, même après l'annonce de la fin du mouvement côté pétrochimie, ont décidé de continuer cette mobilisation historique sur notre site lors de NAO ! La détermination des grévistes, l'ambiance surchauffée et le vent de révolte qui a soufflé lors de l'AG ont permis de redonner une impulsion au mouvement de grève face à la fermeté inacceptable de la direction générale. 

Certains là-bas essaient d'utiliser cette fermeté appliquée sur notre mouvement pour se faire mousser, jouer des coudes et assurer leur future place, nous saurons nous en rappeler le moment venu !

JOYEUX NOËL À TOUS !! ESPÉRONS QUE LA DIRECTION GÉNÉRALE METTE À PROFIT CE GRAND MOMENT D'ÉCHANGES HUMAINS POUR PENSER PLUS À SES SALARIÉS ET MOINS À SES ACTIONNAIRES !!

dimanche 15 décembre 2013

NAO TOTAL 2014 (suite)

MOUVEMENT DE GRÈVE TOTAL PLATEFORME NORMANDIE
SUITE AUX NÉGOCIATIONS SALARIALES 2014

Ce mouvement de grève lancé sur la Plateforme Normandie par les Syndicats SUD et CGT, le vendredi 13 décembre 2013 à 5h, rejoint par la CFDT dans la journée, a pour but de faire revenir la Direction autour de la table des négociations.

Les Augmentations Générales (AG) proposées par la Direction, qui se situent entre 1.1 et 1.5%, sont massivement rejetées par les salariés du site.

Toutes les raffineries du Groupe TOTAL en France sont en grève. Les sites de Provence et Normandie sont avancées dans les procédures d'arrêt. Les autres raffineries en grève tournent à débit mini ou sont en arrêt technique.

Suivez ici le fil des informations concernant la situation de la Plateforme Normandie :

Samedi 14/12/2013 

21h00 : les grévistes du quart de nuit votent majoritairement la poursuite de la grève. Ils continuent la mise en oeuvre des arrêts d'unités selon les modalités de grève signées par la Direction.
Ils prennent connaissance du planning d'arrêt complet de la Plateforme proposé par la Direction, qui prévoit un arrêt complet des installations mardi 17 décembre au soir. Le rythme d'arrêt des unités fait débat. Les grévistes estiment qu'il est possible de le dérouler à un rythme plus soutenu et dans un ordre différent. En effet, la Direction programme l'arrêt des unités les plus valorisantes en fin de planning.

Dimanche 15/12/2013

5h00 : Les grévistes du matin rejettent unanimement le planning d'arrêt des unités. Ils réclament l'arrêt immédiat du DHC, unité de fabrication de gazole. La Direction refuse prétextant des risques pour la sécurité et pour l'environnement. Les grévistes refusent de rentrer en sécurité, les salariés du quart de nuit ne sont pas relevés.

13h00 : Les grévistes du quart d'après-midi confirment la décision du quart matin : pas de relève tant que la Direction n'accepte pas d'ordonner l'arrêt du DHC. Les salariés du quart de nuit cumulent 16h de travail. L'Inspection du Travail et la Préfecture sont averties.

18h15 : Après négociations, les grévistes obtiennent un nouveau planning d'arrêt, qui prévoit un arrêt du DHC le lendemain à 10h, ainsi que le déclassement de la majorité des produits sortant des unités au non-conforme. Les grévistes acceptent d'entrer en sécurité et procèdent aux relèves après plus de 20h de travail pour les postés de nuit.

Les messages de soutien affluent de tous les sites pour saluer la détermination des grévistes normands. Félicitations à tous pour cette première victoire, la lutte continue !

Lundi 16/12/2013

5h00 : la grève est reconduite à 70% par les équipes du matin. Le planning d'arrêt des unités continue de se dérouler. L'arrêt du DHC est prévu à 10h.

Les grévistes ont voulu se rendre visibles tôt ce matin. Ils se sont rassemblés sur le carrefour qui relie la raffinerie au complexe pétrochimique. Un point de rencontre pour toute la plateforme.




Assemblée générale à 12h45 devant la raffinerie pour tout le personnel de jour et les équipes d'après-midi. Venez nombreux !

13h00 : Le mouvement de grève est reconduit à Normandie. Le planning d'arrêt continue d'être déployé. Du retard a été pris dans l'arrêt du DHC (unité de gazole) qui est en refroidissement. La coupure de la charge est prévue dans l'après-midi.

15h00 : La raffinerie de Grand Puits toujours en grève décide de reporter la décision de l'arrêt le lendemain à 14h.

16h00 : Coupure de charge du DHC.

17h00 : L'arrêt complet de la raffinerie de Donges (en partie à l'arrêt technique) est mis au vote à bulletin secret des salariés du site. 53% sont contre. La fin du mouvement de grève est décidé. Il reste la question de la possibilité des grévistes de pouvoir exercer leur droit de grève. Le vote des salariés ne peut pas porter atteindre au droit de grève. La CGT continue de discuter avec les grévistes.

18h00 : L'arrêt des unités est décidée à la raffinerie de Feyzin. Le site rejoint donc Normandie et Provence.

20h00 : La CGT de la Plateforme apprend officiellement la signature de l'accord NAO Total 2014 par les syndicats CGC et CFDT, ce qui le rend valide et applicable. La CFDT de la Plateforme Normandie quitte l'intersyndicale SUD/CGT.

Provence reconduit le mouvement avec 100% de grévistes !

21h00 : Normandie toujours dans l'action avec 67% de grévistes. Les modalités sont définies pour 24h. Direction et Syndicats se rencontreront désormais une seule fois par jour à 14h. Toutes les questions sur les effectifs, les manœuvres, les transferts seront vus conjointement par téléphone.

Flandres procèdent aux relèves avec 24h de travail pour le quart de nuit d'hier !

22h00 : Les grévistes de Total Fluides à Oudalle exigent les procédures d'arrêt de leur unités. La Direction fait de la résistance. Les grévistes du quart de nuit refusent de procéder aux relèves.

Demain, mardi 17 décembre 2013, la coordination des syndicats CGT de l'UES Raffinage/Pétrochimie se réunit à Paris, en fin de matinée, pour faire un point sur la mobilisation et décider de la stratégie pour la suite du mouvement. La CGT de la Plateforme sera présente pour cette réunion. Restez mobilisés !!


Mardi 17/12/2013

Le mouvement de grève a été reconduit sur la Plateforme Normandie, avec une forte mobilisation des gens de jour.


L'usine d'Oudalle déroule son planning d'arrêt qui devrait être terminé en fin de journée.

Les raffineries de Provence et de Feyzin ont massivement reconduit le mouvement de grève avec arrêt de leurs unités.

Le site de Flandres est également en grève et n'expédie plus ces produits.

Concernant Donges et Grandpuits, le mouvement est pour l'instant suspendu, le débat se portant toujours sur l'action que souhaitent rejoindre une forte majorité de postés.

Une nouvelle AG aura lieu mercredi 18 à 12h45 devant la raffinerie, et à 13h45 devant l'usine pétrochimique ! Restez mobilisés !

Mercredi 18/12/2013

Le mouvement a été reconduit ce midi pour 24h et sur toute la Plateforme. Les grévistes coté UGO ont décidé d'arrêter le vapocraqueur.

Suite à la réunion de la coordination CGT hier à la Défense et suite à la signature de la CGC et de la CFDT rendant l'accord valide et applicable, la CGT a proposé aux grévistes d'accepter son application, mais d'exiger une mesure de valeur "plancher" sur les augmentations générales, ainsi qu'une mesure de prime collective. Les grévistes ont largement approuvé cette proposition.

Cette revendication chiffrée a été remise à la Direction locale dans l'après-midi. Elle se tourne désormais vers la Direction Générale pour obtenir son accord pour une ouverture de négociation locale.

Cette proposition a été faite sur tous les sites en grève de notre UES et sur Total Fluides à Oudalle.

Les sites de Marseille, Feyzin, Oudalle et Flandres sont toujours dans l'action.

A 18h, la Raffinerie de Donges annonce qu'elle revient dans le mouvement !! En effet, les OETAM grévistes ont souhaité faire valoir à nouveau leur droit de grève, même si au travers du vote sur le site, la majorité était contre sa poursuite. N'oublions pas que le droit de grève est individuel et non majoritaire. Un vote des salariés ne doit pas aller à l'encontre de ce droit constitutionnel, seul moyen pour un salarié de manifester son mécontentement dans l'Entreprise.

Le mouvement national se renforce donc sur de nouvelles bases. La CGT de la Plateforme Normandie appelle tous les salariés de Grandpuits à les rejoindre dans ce combat ! Tous ensemble vers la victoire !!

Jeudi 19/12/2013 et vendredi 20/12/2013

Jeudi le mouvement a été reconduit pour 24h, puis il a été décidé vendredi à 13h de reconduire la grève jusqu'à lundi midi.

Suite à la proposition faite sur tous les sites en grève, les directions locales se sont contentées de nous renvoyer vers la Direction générale, qui pour l'instant n'a pas donné signe de vie. Jouer le pourrissement face à une telle mobilisation des salariés est à nos yeux irresponsable.

La caisse de grève est ouverte, la section syndicale des retraités CGT Total a d'ores et déjà versé 1000€. Le syndicat SUD a annoncé la possibilité de l'alimenter jusqu'à 5000€, notre syndicat CGT Plateforme a décidé d'aller jusqu'à 15000 €.

Cette caisse est ouverte à tout un chacun, nous comptons sur vous pour l'alimenter afin de pouvoir continuer la lutte, et faire aboutir nos revendications.

Provocation de la direction qui veut faire passer les équipes en 2x12h au lieu de 3x8h et supprimer les congés des postés ! Réponse immédiate le midi : appel au soutien des syndicats CGT des Unions locales CGT du Havre et d'Harfleur. Grande assemblée générale aux portes de la raffinerie avec un maximum de visibilité !!



Une nouvelle fois, nous appelons un maximum de salariés à nous rejoindre dans l'action, nos revendications sont légitimes, faisons les aboutir !


Samedi 21/12/2013

22h00 : Donges sort du mouvement faute d'un nombre suffisant de grevistes au quart de nuit. Les autres sites dans l'action sont toujours mobilisés.

Dimanche 22/12/2013


11h00 : Entretien telephonique d'une demi-heure entre le syndicat et la direction. La sortie du mouvement de Donges ne change rien à la situation sur Normandie. La direction relève une baisse du nombre de grévistes côté pétrochimie. Effectivement, certains grévistes ont souhaité suspendre le weekend, les pertes de salaires étant déjà très lourdes pour certains salariés.

La Direction réaffirme sa volonté de mettre fin au mouvement pour permettre le redémarrage de la raffinerie. Elle affirme que les secteurs ouest et sud, peu mobilisés sur ce mouvement, souhaitent redémarrer leurs unités. Le syndicat nuance ces affirmations, elles ne viennent pas du terrain, mais des hiérarchies sectorielles.

Lundi 23/12/2013

5h00 : Vu l'incapacité des directions locales de faire aboutir leurs revendications, les grévistes exigent un interlocuteur central. Ils refusent de procéder aux relèves à Normandie, Flandres, Feyzin et Provence.



Photo station Total Access Harfleur (ex-Elf bleu et jaune)

On ne lâche rien !! Tous ensemble vers la victoire !!

13h00 : Mouvement reconduit pour 24h à Normandie avec 60% de grévistes toujours déterminés !

Face au refus de la direction générale d'entendre nos revendications et à l'incapacité des directions locales de négocier, les grévistes ont décidé d'exercer leur droit de grève à l'extérieur de la raffinerie.

La conséquence est que le quart de nuit n'a toujours pas été relevé après 16h de travail. La responsabilité de la direction est engagée. Il y a actuellement 4 sites SEVESO 2 en France où la sécurité n'est plus assurée, alors que les unités à l'arrêt sont encore sous produits inflammables avec des fours allumés sur veilleuses gaz et des pompes encore en service.

Les directions locales n'ayant aucun pouvoir de délégation pour négocier, la responsabilité de cette situation revient directement au Groupe TOTAL, qui a même décidé de retirer le dossier des mains de la direction Raffinage/Chime.

TOTAL prétend vouloir un dialogue social de qualité au sein de l'Entreprise. Ce refus d'écouter les grévistes prouve que, chez TOTAL, beaucoup savent parler mais bien peu savent faire !!

15h00 : Total Fluides Usine d'Oudalle sort du mouvement. Non pas par manque de grévistes ou de détermination, mais face à une direction de plus en plus agressive qui fait du chantage à l'emploi et aux investissements. C'est ça les nouvelles méthodes chez Total : "si vous continuez cette grève, on ferme l'usine et on délocalise". Honteux !!

19h40 : Les lettres de réquisition du Préfet arrivent à la raffinerie de Normandie. Les salariés des sites de Feyzin et de Martigues ont été réquisitionnés dans l'après-midi.

Les grévistes sont contraints d'aller travailler contre leur gré. S'ils refusent, ils risquent des peines d'amende et de prison.

La CGT appelle tous les salariés au soutien des grévistes requis. Jamais notre site n'avait connu de telles réquisitions. Celles de 2010 ordonnées à Grandpuits ont depuis été jugées illégales par l'Organisation International du Travail (OIT). La CGT vérifiera en temps voulu la validité de celles ordonnées ce jour à Normandie.

Restons mobilisés et solidaires !!

vendredi 13 décembre 2013

NAO TOTAL 2014

BIENVENUE A TOUS SUR VOTRE BLOG CGT PLATEFORME NORMANDIE ! SUIVEZ EN DIRECT TOUT AU LONG DE LA JOURNÉE L'ETAT DE LA MOBILISATION SUR LES SITES DE L'UES RAFFINAGE PETROCHIMIE ET L'AVANCEMENT DES NÉGOCIATIONS EN CENTRAL

MOBILISATION POUR LE QUART DU MATIN :

Normandie :
Pour la raffinerie : 50% de grévistes. 3 secteurs sans grévistes. Ramené sur les 7 secteurs en grève, le taux est de 68% de grévistes : baisse des débits vers le mini, pas d'expé, pas de réception, pas de transfert, pas de mélange, pas de chargement camion, pas d'échantillon, pas de purge, pas de travaux sauf ceux liés à la sécurité. Modalités signées par la direction à 6h.
Pour la pétrochimie : seulement 16% de grévistes, mais les unités plastiques seront appelées à rejoindre le mouvement dès 14h. Pas de travaux sur les unités en grève.
CGT et SUD en intersyndicale.

Flandres : 50% de grévistes. Pas d'expé, pas de travaux.

Provence : 85% de grévistes. Pas de travaux, pas d'entrée, ni de sortie de produit.

Donges : 55% de grévistes. Raffinerie en arrêt technique. Pas de travaux sauf FCC, pas d'expédition, pas de déchargement bateau, arrêt des gares routières. Débit mini pour les unités en fonctionnement.

Grand Puits : 65% de grévistes. Pas d'expé, pas de chargement camion, pas de dépotage camion, Pas de travaux sauf sécurité.

Total Fluides Oudalle : 100% de grévistes.

Feyzin : les salariés ont souhaité attendre de connaitre l'état de la mobilisation sur tous les sites avant de se prononcer. L'appel à la grève sera renouvelé à 14h.

Carling : tournée des salles de contrôle et des ateliers en cours...

10h45 : PREMIÈRE PROPOSITION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE :

Coeff. < 215 : AG = 1.1%
215 < Coeff. < 340 : AG = 1%
Cadres : AG = 0.9%
Commentaire CGT : Comme nous vous l'avions dit, il ne fallait pas s'attendre à mieux suite aux NAO UFIP.

Enveloppe globale AG + AI = 2.2%
Commentaire CGT : Le mélange AG + AI permet à la Direction de présenter un chiffre artificiellement plus élevé. N'oubliez pas que les AI intègrent les promotions techniques, c'est-à-dire les augmentations à l'occasion d'un changement de poste promotionnel ou non. Rappelez-vous aussi de l'époque (pas si lointaine) où la Direction ne parlait que d'AG garanties pour tous et sans hiérarchisation : les MSI existaient déjà sans qu'on les additionne aux AG !

Pour la Direction, le Groupe se porte bien, même avec des résultats décevants pour l'Amont et le Raffinage/Chimie. Seul le Marketing/Services tire son épingle du jeu. 2013 sera moins bon que 2012.
Commentaire CGT : la Direction nous a récemment séparé du Marketing, on comprend mieux pourquoi...

La Direction déclare qu'elle a été trop généreuse entre 2010 et 2013 puisqu'elle a octroyé 7.1%, alors que l'inflation n'a été que de 6.1%.
Commentaire CGT : le chiffre INSEE de l'inflation sur lequel se base la Direction est faussé. Il intègre la baisse des coûts de l'électroménager ou de l'électronique... Or, personne n'achète un micro-onde tous mes mois. La réelle inflation est celle du "panier de la ménagère", soit la viande, les légumes et autres denrées alimentaires. Tous ces produits ont augmenté bien plus que l'indice INSEE !
En tout état de cause, cette présentation faite par la Direction nous permet de dire que notre pouvoir d'achat n'a augmenté que de 1% en 3 ans !

Suite à l'accord NAO 2013, le plancher de la prime de quart passe au coeff. 270 CCNIP au 1er janvier 2014. La Direction ne souhaite pas aller plus loin cette année.
Commentaire CGT : Et pourquoi cela ne permettrait-il pas d'acter un plancher au coeff. 290 au 1er janvier 2015 ?

La Direction est surprise par le mouvement de grève.
Commentaire CGT : Tant mieux !

12h30 : DEUXIÈME PROPOSITION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE :

Coeff. < 215 : AG = 1.3%
215 < Coeff. < 340 : AG = 1.2%
Cadres : AG = 1%
Commentaire CGT : 1h45 d'attente pour +0.2%... A ce rythme là, pour arriver à la revendication CGT de 4%, il va falloir négocier 3 jours !!

Enveloppe globale AG + AI = 2.5%

MOBILISATION POUR LE QUART D’APRÈS-MIDI :

Provence : Mouvement reconduit avec 90% de grévistes. FO rejoint le mouvement.

Normandie :
Pour la raffinerie : 66% de grévistes sur quart. 65 salariés à journée se sont inscrits dans le mouvement (chiffre non-exhaustif puisque certains salariés ont posé 8h de grève dès ce matin). La CGT a mis au débat l'arrêt des unités. Dans les modalités de grève, la Direction a accepté d'acter une clause de revoyure, certains grévistes souhaitent sortir les procédures d'arrêt vers l'état stable S1 à l'issue des négociations et selon leur résultat. Modalités signées par la Direction à 14h.
Pour la pétrochimie : 57% de grévistes avec 100% au vapo, qui souhaite arrêter les unités selon le résultat des négociations.
La CFDT a rejoint l'intersyndicale SUD/CGT.

Flandres : 85% de grévistes. FO rejoint le mouvement.

Donges : 75% de grévistes.

Grand Puits : 50% de grévistes. Baisse des débits vers le mini en cours.

Total Fluides Oudalle :100% de grévistes.

Feyzin : Le site est en grève. 98% à la raffinerie et 100% au vapo. FO (ex-CFDT) rejoint le mouvement.

Carling : Pas d'info.

15h00 : TROISIEME PROPOSITION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE :

Coeff. < 215 : AG = 1.4%
215 < Coeff. < 340 : AG = 1.3%
Cadres : AG = 1.1%
Commentaire CGT : +0.1% par rapport à la dernière proposition de la Direction ! Merci patron...

Enveloppe globale AG + AI = 2.6%

Commentaire CGT : la fréquentation du blog explose avec 1061 vues ! Bravo à tous pour votre mobilisation !!

16h45 : DERNIERE PROPOSITION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE :

Coeff. < 215 : AG = 1.5%
215 < Coeff. < 340 : AG = 1.3%
Cadres : AG = 1.2%

Enveloppe globale AG + AI = 2.7%
Commentaire CGT : La Direction n'a pas l'air émue de la mobilisation dans les raffineries. Qu'en pensez-vous ? Faut-il monter d'un cran ? Passer à l'arrêt des unités ? Leur prouver notre détermination ? Des délégués tournent sur le terrain, donnez-leur votre ressenti...

La CGC se dit favorable à la signature, la CFDT consulte ses bases.

+3% sur le RMAG (Revenu Minimum Annuel Garanti).
+10% sur les bourses d'études.
Commentaires CGT : les petits ajouts de la Direction pour faire passer la pilule...

Fin des négociations. Accord mis à la signature jusqu'à mardi 17h. Si pas d'accord : mesure unilatérale de 1% pour tous.
Commentaire CGT : chantage et menace habituels de la Direction. Scandaleux et irrespectueux !! Néanmoins, notons que, par rapport à 2009 (année où la mesure unilatérale a été appliquée), l'écart avec la dernière proposition est plus faible, surtout pour les cadres !

18h30 : LA CGT PLATEFORME NORMANDIE SE DÉTERMINE SUR LA QUESTION DE LA CONTINUITÉ DE L'ACTION :

Les grévistes du quart d'après-midi des secteurs Ouest (reformer), CONV.1 (viscoréducteur), CONV.3 (DHC), Huiles 3 et NRJ demandent à sortir les procédures d'arrêt des unités.


MOBILISATION POUR LE QUART DE NUIT :

Normandie :
Pour la raffinerie : 68% de grévistes devant la porte. Poursuite des baisses vers les débits mini par toutes les unités de la raffinerie. De plus, les secteurs Huiles 2, Huiles 3, CONV 1 et CONV 3 ont sorti les procédures d'arrêts et les suivent jusqu'à l'état stable S1.
Pour la pétrochimie : le styrène entre grève. Toutes les unités sont en débit mini prêtes à s'arrêter.

Provence : les grévistes ont sorti les procédures et s'orientent vers l'arrêt des unités.

Donges : 70 % de grévistes

Flandres : 100% de grévistes sur quart

Feyzin : 90% de grévistes

Total Fluides Oudalle : 100% de grévistes

Grandpuits : reconduction de la grève jusqu'à lundi 14h.


SUITE AUX SOLLICITATIONS DES GRÉVISTES, LA CGT PLATEFORME NORMANDIE DÉCIDE DE PROPOSER LA CONTINUITÉ DU MOUVEMENT DE GRÈVE SUR LE WEEKEND.

LE QUART DU MATIN SAMEDI 14 DÉCEMBRE A 5H SE PRONONCERA SUR LES MODALITÉS, A SAVOIR LE MAINTIEN DES UNITÉS EN DÉBIT MINI OU L’ARRÊT DES UNITÉS EN GRÈVE.


Le 14/12/2013:

MOBILISATION POUR LE QUART DU MATIN:

Normandie :
Pour la raffinerie : 70% de grévistes devant la porte. Poursuite des baisses vers les débits mini par toutes les unités de la raffinerie. Les secteurs Huiles 2, CONV 1, CONV 3 et Ouest poursuivent les procédures d'arrêts vers l'état stable S1. Pour le secteur des Huiles 3, l'état actuel est figé si il est stable.
Pour la pétrochimie : Vapocraqueur en cours d'arrêt.

Provence : les grévistes ont sorti les procédures et s'orientent vers l'arrêt des unités.

Donges : Poursuite des débits mini sur le week end

Flandres : pas d'expéditions

Feyzin : 80% de grévistes

Total Fluides Oudalle : 100% de grévistes

Grandpuits : reconduction de la grève jusqu'à lundi 14h.


MOBILISATION POUR LE QUART D'APRES MIDI

Normandie :
Pour la raffinerie : Les grévistes du quart d'après midi, suite à plusieurs tentatives de négociations de modalités de grève, ont décidé à l'unanimité de l'arrêt des unités. La Direction a acté de l'arrêt de la raffinerie. Un planning d'arret va etre mis en place.

jeudi 28 novembre 2013

NAO UFIP

Première proposition patronale : 0,5%

Deuxième proposition : 0,7%

Point sur la situation à midi :

Raffinerie de Provence en grève,
Huiles de Rouen en grève.
-0,7% d'augmentation sur les minis
-pret a discuter sur la prime de quart

La Cfdt, par la voix de Dimitri guiller, est prete a signer a partir de 1%...

Proposition à la reprise :
0,9% sur les minis. Recommandation sur les réels de 0,5%.
Prime de quart coefficient 250. Rmag a 20400.

Retour de l'UFIP:
- 1% sur les minis
- 0,6% = recommandation sur les réels jusqu'au K880
- RMGA de 20400€ à 20600€
- prime de quart sur K250
- le filet = mesure pour les cadres

La Cfdt et CGC ont fait une meme proposition a 1,2% sur les minis.

10 min de suspension de séance.

L'UFIP refuse de monter plus haut. Nous ne signons pas. La CFDT non plus. La CFTC non plus. FO non plus. La CGC non plus.

lundi 25 novembre 2013

Vos élus CGT

Retrouvez ci-dessous la liste complète de vos élus CGT au Comité d’Etablissement, et de vos Délégués du personnel :

vendredi 4 octobre 2013

Résultats élections professionnelles

Résultats élection professionnelles Total Plateforme Normandie :


  • Délégués du Personnel 1er collège : 4 CGT 2 CFDT
  • Délégués du Personnel 2e et 3e collèges : 5 CGT 3 CFDT 3 CGC 1 SUD
  • Comité d'Etablissement 1er collège : 3 CGT 2 CFDT
  • Comité d'Etablissement 2e collège : 4 CGT 2 CFDT 1 CGC 1 SUD
  • Comité d'Etablissement 3e collège : 1 CGC

lundi 23 septembre 2013

Salariés et retraités en ligne de mire

La der des ders… Chaque fois qu’une réforme des retraites est lancée — sept depuis 1993 —, on assure que c’est la bonne et qu’enfin salariés comme retraités pourront vivre tranquille. Chaque fois, les promesses s’envolent et les gouvernants aggravent les ponctions, sans jamais s’interroger sur la nocivité de la potion qu’ils font ingurgiter à intervalles réguliers, depuis deux décennies.

jeudi 5 septembre 2013

Lettre ouverte de Thierry Lepaon au Premier Ministre

Monsieur le Premier Ministre,
A l’issue de la publication du rapport de Yannick Moreau, le gouvernement a mené une série d’entretiens avec les organisations syndicales de salariés et d’employeurs afin d’engager une réforme des retraites dès cette rentrée.
A la fin de ce processus et suite à la rencontre que nous avons eue ce matin, je souhaite vous rappeler les propositions concrètes que la CGT a formulées tout au long de cette concertation dans l’objectif de faire progresser les droits des salariés, d’assurer leur financement et de réduire les inégalités existantes.
En premier lieu, je vous rappelle que nous étions et sommes toujours demandeurs d’une négociation tripartite entre syndicats de salariés, organisations patronales et gouvernement.
Les entretiens bilatéraux qui ont eu lieu entre les organisations syndicales et le gouvernement ont pour effet d’éluder le débat nécessaire sur la part des richesses produites par les entreprises consacrée au financement de la protection sociale. La responsabilité du patronat en matière d’emploi, de politique salariale, de conditions de travail et d’égalité entre les femmes et les hommes est également au cœur des enjeux.
La CGT considère qu’une réforme est nécessaire. Elle doit être destinée à améliorer la situation des retraités actuels et futurs et à favoriser l’emploi et les salaires. C’est en fonction de ces objectifs que les ressources de financement doivent être dégagées.
Cette réforme doit prendre le contre-pied des réformes précédentes qui ont toutes dégradé la situation des salariés et des retraités et n’ont pas résolu les questions de financement.
Pour que l’ensemble des salariés d’aujourd’hui et de demain puissent avoir confiance dans notre système de retraite, condition indispensable à sa robustesse, les droits qui y sont associés doivent être définis et égaux pour tous.
Pour s’inscrire dans une dynamique de progrès social, la CGT préconise d’assoir la prochaine réforme sur 4 axes :
- Rétablir l’âge d’ouverture des droits à 60 ans, avec une retraite d’au moins 75% du salaire d’activité pour la majorité des salariés et au moins égale au SMIC (que la CGT revendique à 1700 euros),
- Tenir compte de la pénibilité par des mesures d’anticipation d’âge avant 60 ans,
- Assurer l’égalité entre les femmes et les hommes,
- Assurer une retraite de haut niveau pour le plus grand nombre et en particulier les plus jeunes d’entre nous.
La reconnaissance de la pénibilité doit s’appuyer sur une logique d’exposition ouvrant sur un dispositif de réparation. Des mesures de prévention doivent également être prises dans les entreprises, des formations accessibles aux salariés pour qu’ils puissent sortir de la pénibilité. Nous proposons la constitution d’un compte individuel de pénibilité dans le cadre de dispositions collectives permettant d’identifier des critères d’exposition (nous en proposons 12). Un an d’exposition doit donner lieu à un trimestre de bonification et d’anticipation. A partir de 20 ans d’exposition, le droit au départ serait ouvert à 55 ans.
Nous proposons que les périodes qui conduisent les jeunes à entrer tardivement dans un premier emploi stable et à temps complet soient validées : les périodes de précarité, les années d’études et les périodes d’apprentissage. La formation initiale est un gage d’efficacité économique et participe donc de la capacité d’un pays à créer des richesses et à se développer.
Les réformes régressives précédentes ont eu des conséquences négatives pour tous mais plus encore pour les femmes. Il faut donc inverser la tendance à partir de deux axes : changer profondément la situation des femmes au travail en assurant l’égalité salariale et modifier la constitution de leurs droits spécifiques à la retraite. Il faut ainsi revenir sur les paramètres de calcul de la pension pour tous : baser le salaire annuel moyen pour le calcul de la pension sur les 10 meilleures années, indexer le calcul des salaires et des pensions sur le salaire moyen. Il est urgent de revaloriser les petites pensions. La majoration de la durée d’assurance qui permet de compenser certains trimestres manquants doit être entièrement rétablie dans le public comme dans le privé.
Pour financer le rétablissement et l’extension des droits constitutifs d’une retraite satisfaisante pour toutes et tous, nous proposons deux types de mesures :
A court terme :
- Revenir sur les 200 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises, notamment en supprimant les exonérations de cotisations sociales qui n’ont pas montré d’efficacité en matière d’incitation à l’emploi stable. Celles-ci s’élèvent aujourd’hui à près de 30 milliards d’euros par an,
- Récupérer les 80 milliards de fraude et d’évasion fiscales,
- Atteindre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ce qui permet d’augmenter les ressources du système de 10 milliards d’euros aux horizons 2020.
A plus long terme :
- Revoir le calcul de la cotisation employeur de sorte de la moduler en fonction de la politique salariale et d’emploi et de la part des salaires dans la valeur ajoutée de l’entreprise,
- Créer une contribution sociale sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations assises sur le travail. Cette mesure permettrait de dégager 20 à 30 milliards d’euros par an,
- Assoir l’assiette des cotisations sociales sur l’ensemble des rémunérations (primes, intéressement, participation …).
L’ensemble de ces propositions répondraient aux aspirations des salariés, à la situation économique et sociale et permettraient un financement pérenne du système.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mes salutations distinguées.
Thierry Lepaon
Secrétaire général de la CGT


mercredi 14 août 2013

Retraites - 10 septembre

       


SALAIRES – EMPLOI – RETRAITES TOUS ENSEMBLE LE 10 SEPTEMBRE


Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont réunies aujourd’hui sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics.
Après la Conférence sociale et les concertations de l’été, le Gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.
Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi d’autant que le calendrier imposé est très resserré.
Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.
Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.
L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.
Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.
Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.
Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.
Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.
Rouen, le 15 juillet 2013


MARDI 10 SEPTEMBRE

Tous en grève, en participant aux manifestations en Seine-Maritime

- Rouen, 10h cours Clémenceau
- Le Havre, 10h Franklin
- Dieppe, 10h30 Gare SNCF



Communiqué CGT Pénibilité

DECLARATION DE LA CGT
Pénibilité, la CGT demande des actes


Le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, accompagné des ministres Marisol Touraine et Michel Sapin, a prévu, à l’occasion d’une visite du chantier du tramway T6 à Vélizy-Villacoublay le 13 août, d’intervenir sur la question de la pénibilité.

Les préconisations du rapport Moreau sont loin du compte 
Pour la CGT, prévenir et réparer la pénibilité, notamment dans le cadre de la réforme des retraites est une priorité. En effet, les derniers travaux de l’Ined et de l’Inserm démontrent que l’espérance de vie en bonne santé a tendance à stagner, voire à régresser. Cependant,  les bases de la réflexion sur la pénibilité contenues dans le rapport Moreau ne sont pas à la hauteur du problème posé.

-          Le salarié aurait le choix entre une formation professionnelle permettant la mobilité et un départ en retraite anticipé. Après de nombreuses années d’exposition à la pénibilité, c’est bien des deux dispositifs dont le salarié a besoin : un travail moins exposé, puis un départ anticipé.
-          Dans l’hypothèse où le salarié choisirait un départ anticipé, ces mesures permettraient au mieux un départ à 60 ans, ce qui est beaucoup trop tardif.
-          Le rapport ne retient pas l’ensemble des 12 critères de pénibilité établis lors de la dernière négociation sur le sujet. Ainsi, le nombre de salariés qui seraient éligibles représente à peine la moitié des salariés réellement concernés (40 000 par an contre environ 100 000 par an selon les études effectuées lors de la dernière négociation).

Les propositions de la CGT sont sur la table
La CGT est toujours prête pour engager de véritables discussions sur ce sujet et a présenté des propositions très précises au gouvernement, tant en ce qui concerne l’identification de l’exposition à la pénibilité qu’en matière de droits associés et de dynamique de prévention pour enfin s’attaquer aux causes de la pénibilité et à la nécessaire transformation des situations de travail.

La CGT propose ainsi que l’exposition soit établie sur la base des 12 critères retenus lors de la négociation sur la pénibilité, organisés en 3 groupes :

  • Contraintes physiques.
  • Environnement agressif.
  • Contraintes liées aux rythmes de travail.

L’exposition à un ou plusieurs critères pendant une certaine durée donnerait droit à un départ anticipé à partir de 55 ans (voire avant pour certains métiers). Des bonifications seraient également attribuées afin que le départ anticipé soit associé à un niveau de pension correct.

Alors que le gouvernement martèle sa volonté d’allonger la durée de cotisation dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, la CGT s’interroge : comment prévenir et réparer la pénibilité en contraignant les salariés à travailler plus longtemps ?
Pour une bonne réforme des retraites, pour une reconnaissance effective de la pénibilité, la CGT appelle les salariés à se mobiliser le 10 septembre.

Montreuil, le 12 août 2013