Lors des dernières NAO, nos collègues d’EXXON se sont
retrouvés dans le même cas que nous en décembre 2009, à savoir une augmentation
unilatérale faute d’accord (1.1% dans notre cas).
Il faut dire que l’accord proposé par leur direction était
difficilement signable.
Jugez par vous-même :
- Enveloppe de 3,1% (AG+AI+Promo)
- Augmentation Générale =1,5% - Augmentation individuelle= entre 0,9 et 1.4
- Plancher de 40 euros
- La suppression de 3 RTT et 5 RTT fixées par le patron dans l’année.
- Augmentation Générale =1,5% - Augmentation individuelle= entre 0,9 et 1.4
- Plancher de 40 euros
- La suppression de 3 RTT et 5 RTT fixées par le patron dans l’année.
Mis à part la CGC, aucune Organisation Syndicale n’a signé
ce projet d’accord, malgré le délai donné au-delà de son ultimatum pour laisser
à certaines OS le temps de la réflexion.
La Direction a donc
décidé unilatéralement d’une augmentation générale de 0.6%, et a demandé l’ouverture
d’une négociation sur le temps de travail, au cours de laquelle elle s’est
contenté de reformuler les exigences qu’elle a pu avoir pendant les NAO, en y
ajoutant toutefois une augmentation de 1.5%, ce qui n’est pas un cadeau, mais
une obligation légale (plus de temps de travail, il est normal qu’il y ait plus
de salaire).
Derrière cette notion d’augmentation de temps de travail, se
cache aussi la notion de suppressions de postes. Pour le site de Gravenchon, cela
équivaut à une quarantaine de postes qui seraient supprimés si un accord sur un temps de travail à la hausse était trouvé dans ces conditions.
Comme quoi, même quand on fait 32.6 milliards de bénéfices,
il n’y a pas de petits profits !