lundi 11 décembre 2017

Appel du 12 decembre

POUR LA DEFENSE DE NOS DROITS COLLECTIFS INSCRITS DANS UN ACCORD, EXIGEONS LA REOUVERTURE IMMEDIATE DE LA NAO 2018 !!

L’appel de la Cgt à 48h de grève à partir du 12 décembre 2017, pour le maintien de nos droits conventionnels inscrit dans un accord Total s’est fait plusieurs semaines avant la NAO Salaires 2018.

Le résultat de cette négociation - à la hauteur de son déroulement – est pitoyable, aucun syndicat n’est signataire !! D’ailleurs, une question se pose :

Cette négociation s’est-elle réellement clôturée le 6 décembre au soir ?

En effet, le 7 décembre au matin, la Direction nous faisait savoir qu’elle avait « oublié » de nous dire que la catégorie des Ouvriers/Employés se verra attribuer 1,1% d’AG et non 0,9% comme dit la veille.

Et aujourd’hui, la direction générale nous annonce que finalement, la mesure unilatérale sera de 1,1% (OE) et 0,9% (TAM) d’AG contre 0,5% et la prime de 500€ nets et non plus de 400€ bruts !!

La direction se rend-elle compte du ridicule de sa proposition ou craint-elle un mouvement d’ampleur sur nos sites ? Les deux, bien évidemment !

Le chantage à la signature n’a pas fonctionné et la direction prouve qu’elle a tenté de faire signer un accord « ras-les-pâquerettes », sous lequel elle ne peut pas aller ! Et la colère monte sur tous les sites, comme en attestent toutes les Assemblées Générales qui se sont déroulées depuis jeudi dernier.

« On ne peut pas rouvrir une négociation lorsqu’elle a débouché sur un accord avec des signataires. Ce serait les offenser. » François VIAUD, DRH du Groupe TOTAL, décembre 2013.

C’est pour cela que la Cgt exige la réouverture immédiate de la NAO Salaires 2018 pour que la direction y inscrive la garantie des droits conventionnels défendue par les salariés en grève le 23 novembre 2017 et l’amélioration de ses propositions salariales, car aucun syndicat ne peut accepter, quelques soit le contexte, un si bas niveau de considération envers des salariés qui ont subi 3 années dures et pénibles, et qui vont permettre au Groupe d’annoncer un résultat 2017 proche des 10 milliards d’€ de bénéfices !

LA DEMANDE EST SIMPLE, CLAIRE ET PARTAGEE. LA DIRECTION N’A AUCUN PRETEXTE POUR LA REFUSER, SAUF A CROIRE QU’ELLE SOUHAITE DE NOUVEAU ALLER A LA CONFRONTATION !!

TOUTES ET TOUS ENSEMBLE, REPONDONS MASSIVEMENT AUX APPELS A LA GREVE QUI AURONT LIEU LES 12, 13 ET 14 DECEMBRE 2017 SUR TOUS LES SITES DE L’UES !

mercredi 6 décembre 2017

NAO 2018

Retrouvez sur ce fil les informations en direct des NAO.

17h : proposition finale de la direction :

AG : 0.9%
AI : 0.8%
Supplément d'interessement à 500 euros nets

En cas de non signature de l'accord, la direction appliquerait unilatéralement :

AG : 0.5% et 400 euros de prime.

CFDT et FO se déclarent non signataires.

SICTAME et CGC ne se positionnent pas mais constatent le manque de signal fort de la direction.

La délégation CGT consulte ses syndicats.


15h30 : nouvelle proposition de la direction

Ag 0.9
AI 0.7
Supplement d intéressement à 500 euros net.
Refus d accorder notre revendication de plancher.
Aucune OS ne se declare satisfaite pour le moment.


13h : premiere proposition de la direction : 

AG 0.8
AI 0.6
Supplement 500 euros sur l interessement.


11h : fin du tour de table des Organisations Syndicales, la direction prend la parole.
La direction reconnait les efforts des salariés, Total s en sort mieux que les autres petroliers. Mais la rentabilité n est qu à 10%, il faut encore faire des efforts.

Sur l augmentation du PDG, la direction comprend que cela puisse etre mal percu.
Sur nos revendications de garantie de la convention collective, la direction nous repond ne pouvoir nous les garantir aujourd'hui ! Alors que jusqu'à present, la direction nous affirmait qu elle ne comprenait pas nos revendications et qu il n y avait pas de sujets, elle reconnait aujourd'hui la menace pesant sur les elements de remuneration, l anticipation de la retraite, et les CHSCT, mais reporte à plus tard toute possibilité de garantie de leur part.
Sur les interimaires, la direction reconnait que le recours à l interim augmente, mais que la situation n est pas durable.

10h : apres une presentation pleurnicharde de la direction, le tour de table des syndicats commence.

mercredi 6 septembre 2017

Un code du travail plus léger et plus protecteur, c'est possible!


Un collectif d'universitaire a rédigé, avec les syndicats, un projet de nouveau code du travail. Leur résultat : un code 4 fois plus court, beaucoup plus simple pour les entreprises et plus protecteur pour les salarié.e.s. 

Le projet prévoit par exemple de relancer la réduction du temps de travail, l'extension des droits du salariat aux travailleurs et travailleuses independant.e.s, l'allongement du congé paternité ou encore l'annulation des licenciements abusifs, avec la réintégration automatique des salarié.e.s concerné.e.s. 

Bizarrement, ce projet n'intéresse absolument pas Emmanuel Macron.

mardi 5 septembre 2017

Le travail de nuit sans limites ?
Aujourd'hui, le travail de nuit est strictement encadré par la loi. Le code du travail définit précisément les horaires concernés par le travail de nuit (entre 21h et 6h du matin), prévoit une durée maximum et des contreparties obligatoires (rémunération, repos). Normal : le travail de nuit expose à des risques de cancer ou de maladies cardiovasculaires. Emmanuel Macron envisage de renvoyer à la négociation d'entreprise ces dispositions. En fonction de votre entreprise, on pourrait par exemple estimer que le travail n'est considéré comme « de nuit » qu'à partir de minuit. Et que vous n'avez plus le droit à autant de jours de rattrapage.
« Une porte ouverte à la diminution de l’anticipation de la retraite ? Non, vous voyez le mal partout. »
Un référendum choisi par le patron, c’est super pratique !
La loi El Khomri avait déjà introduit la possibilité de contourner les syndicats majoritaires en organisant des référendums d’entreprise à la demande des organisations minoritaires. Emmanuel Macron pourrait élargir ce dispositif en permettant aux dirigeant.e.s de l’entreprise d’organiser eux-mêmes des référendums. Vous avez des syndicats qui résistent ? Plus de problème, contournez les avec un référendum. Au passage, mettez sous pression les salarié.e.s pour leur donner le sentiment qu’au fond, ils et elles n’ont pas vraiment le choix.
« Voici la question : Etes vous favorables au retour au 39h payées 35 ? Sinon, on licencie 150 personnes.
Mais c’est légal, c’est meme démocratique non ? »

D’autant que le dernier referendum organisé localement par la direction prouve que lorsque c’est le patron qui choisit les réponses, elles ont toutes un gout amer pour le salarié.

lundi 4 septembre 2017

Vous le savez, la loi travail XXL approche à grands pas. Pour vous informer, et préparer la date du 12 septembre, l'équipe de la CGT de la plateforme à décrypté pour vous les travers qui découlent de l application de cette loi dangereuse pour le code du travail, nos emplois et ceux de nos enfants.


La suppression du comité hygiène et sécurité (pourquoi s'embêter ?)


Emmanuel Macron veut fusionner toutes les instances de représentation des salarié.e.s. Les comités d'entreprise (CE), les Comités d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et les délégué.es du personnel (DP) seraient rassemblés dans une instance unique. 

Plusieurs conséquences : d'abord, la réduction du nombre de représentant.e.s du personnel.le.s (pour un gouvernement qui veut améliorer la démocratie d'entreprise, c'est curieux). 
Ensuite, cela pourrait transférer les dépenses aujourd'hui prises en charge par l'employeur (expertise sur la santé par exemple ou sur le harcèlement sexuel au travail) aux frais du CE. 

Conséquences : moins de moyens pour les activités sociales ou culturelles en direction des salarié.e.s. Enfin, les prérogatives du CHSCT pourraient tout simplement disparaitre. C'est la seule de ces instances qui a la possibilité d'aller en justice en cas d'atteintes à la santé et à la sécurité des salarie.e.s. Le Medef cherche à le faire disparaitre depuis... sa création !

Imaginons sur un site SEVESO telle que le notre, une disparition des CHSCT serait dangereux pour la santé et la sécurité des salariés, mais aussi pour la perennité de notre site. Pour citer réellement un chef de division lors d’une visite CHSCT : « Heureusement que vous êtes là, sinon, on ferait encore pire »



Après un accord, un salarié qui refuse un changement dans son contrat de travail pourra être licencié


La loi El Khomri a créé des accords de maintien de l'emploi, permettant, pour « sauvegarder la compétitivité de l'entreprise » de baisser les salaires et d'augmenter le temps de travail, pour une durée de cinq ans maximum. 
Si le salarié ou la salariée refuse l’application de l’accord, il ou elle peut être licencié-e pour pour « cause réelle et sérieuse ». 

La loi travail n°2 généralise cette disposition à tous les accords d'entreprise, qui s'imposeront au salarié quelles que soient les clauses de son contrat de travail.

jeudi 31 août 2017


Vous le savez, la loi travail XXL approche à grands pas. Pour vous informer, et préparer la date du 12 septembre, l'équipe de la CGT de la plateforme à décrypté pour vous les travers qui découlent de l application de cette loi dangereuse pour le code du travail, nos emplois et ceux de nos enfants.


 Un CDI qui n'est plus vraiment indéterminé


Les règles pour mettre fin à un contrat à durée indéterminée (CDI) relèvent aujourd’hui de la loi. C'est le cas des raisons légales pour licencier comme de la procédure de licenciement (entretien préalable, motivation de la décision, possibilité de se faire assister par un syndicat…). 
Demain, avec la loi travail n°2, ces règles pourraient être définies entreprise par entreprise. Pas pour les améliorer, c'était déjà possible. Si le gouvernement veut ouvrir cette possibilité, c’est pour permettre aux entreprises de faciliter le licenciement des salarié.e.s en CDI (plus de 80% des salarié.e.s en France). C’est une très vieille demande du MEDEF

« Vous n’avez pas atteint les objectifs qui vous étaient fixés ? Ah mais si, beaucoup d’autres aurait pu le faire, ne faites pas de mauvaise foi. Vous allez redécouvrir les joies de la recherche d’emploi ? Merci, au revoir. »

Opération minceur sur les obligations de reclassement de l’employeur


Aujourd’hui un employeur souhaitant licencier pour motif économique ou inaptitude doit rechercher des possibilités de reclassement pour les salariés et leur proposer des postes correspondant à leurs compétences. 

L’absence de plan de reclassement est aujourd’hui le premier motif d’annulation des plans sociaux par la justice. Le projet allège donc considérablement les obligations et prévoit que l’employeur pourra se contenter de mettre en ligne la liste des postes disponibles. 

Au salarié de chercher parmi tous les postes disponibles si l’un d’entre eux peut lui correspondre … en espérant que l’employeur ne lui dise pas qu’il n’a pas les compétences !

samedi 26 août 2017

loi travail XXL explications (suite)

Des délais de recours réduits pour empêcher la contestation des licenciements

Aujourd'hui, un-e salarié-e licencié-e pour motif économique dispose d'un an pour contester son licenciement devant les prud'hommes. Le projet prévoit d’imposer un délai de 2 mois. Le salarié devra donc trouver un avocat et saisir le conseil de prud’hommes par une requête motivée, avant même d’avoir fini son préavis ! Mission impossible !
Ajoutons que les règles encadrant les plans sociaux ont déjà été considérablement allégées depuis 2013 ce qui a fait chuter le nombre de recours judiciaires. Visiblement, cela ne suffit pas à Emmanuel Macron qui veut les supprimer purement et simplement.


Licenciement illégal : le plafonnement des indemnités revient par la fenêtre

Aujourd’hui, un chef d’entreprise qui licencie de manière illégale peut être sanctionné par les prud’hommes. Les montants des sanctions, qui sont versées au salarié.e sous forme d’indemnités, dépendent du préjudice subi par les salarié.es. Ancienneté, handicap, difficulté à retrouver du travail... Les prud'hommes peuvent fixer des sanctions selon ce qu'ils jugent juste suite à la fraude de l'employeur. Emmanuel Macron veut plafonner ces sanctions. Cela revient à fixer un prix unique pour les licenciements abusifs. Nous avions réussi à faire retirer cette disposition de la Loi travail n°1. Le gouvernement revient à la charge contre l’avis de l’ensemble des organisations syndicales.

L'intérim...en permanence

Le recours à l'intérim est aujourd'hui encadré par la loi pour empêcher qu'il ne remplace des CDI. Le gouvernement veut renvoyer à la négociation d'entreprise la définition de la durée maximum du contrat, du nombre de renouvellements possibles et du délai de carence entre 2 emplois intérimaires. C'est la possibilité pour les employeurs de généraliser l'intérim au détriment des CDI.


Une entreprise florissante à l’étranger pourra licencier

Aujourd'hui, les difficultés économiques d'une entreprise qui licencie sont appréciées au niveau du groupe, à l'échelle internationale. Désormais, le projet prévoit que les difficultés économiques de l’entreprise s’apprécieront sur le seul territoire français, même si elle est présente et en bonne santé à l’international. Demain, une entreprise ayant d’excellents résultats pourra licencier en créant artificiellement des difficultés économiques sur le territoire français ! Le gouvernement veut réintroduire cette disposition retirée l'année dernière suite à la mobilisation et rédigée sur mesure pour les multinationales. Pourtant, depuis la Loi Macron de 2015, les groupes ne sont déjà plus tenus de financer les plans sociaux de leurs filiales en faillites !

Rappelons nous le courrier de notre ex directeur l’an dernier : « Ceci n’est pas notre combat ». Cet article nous prouve tout le contraire car il n’est destiné qu’aux sociétés multinationales, l’artisan local ou la petite PME n’ayant a priori pas de succursales à l’étranger.

De plus, rappelons la situation d’avant la baisse du prix du pétrole : des raffineries mécaniquement en « déficit ». Que se passera t il lorsque le pétrole reprendra son cours élevé ? 

Vont-ils nous refaire le coup de « c’est pas notre combat » ?



La possibilité de licencier en cas de cession de l’entreprise


La loi El Khomri a remis en cause le droit pour les salariés de conserver leur emploi en cas de rachat de tout ou partie de leur entreprise : Les entreprises en difficulté peuvent licencier pour éviter au repreneur de garder tout ou partie des salariés. Cette disposition était réservée aux entreprises de plus de 1000 salariés. Le projet prévoit de généraliser cette possibilité à toutes les entreprises.


La disparition de représentant-es du personnel de proximité

Le gouvernement prévoit de fusionner les 3 instances de représentation des salarie-es, les Comités d'Entreprise, Comités hygiène et sécurité et délégués du personnel et de supprimer les instances de proximité. 

Ceci va conduire à une baisse drastique du nombre de representant-es du personnel, qui n'auront donc plus les moyens de remplir leurs missions, d’accompagner,  informer et consulter les salarié-es.


La santé et la sécurité au travail, des options ?


Une à deux personnes meurent chaque jour au travail en France (500 décès par an). Emmanuel Macron veut renvoyer à chaque entreprise la responsabilité de définir les règles d’information et de protection des salarié.e.s. 

La seule chose qui resterait définie par la loi, ce sont les seuils d’exposition aux risques (matières dangereuses, bruit, charges...). Le reste (la protection des mineur.e.s, les équipements, la prévention contre les risques chimiques ou sonores, l’évaluation des risques…) relèverait de la négociation par entreprise. 

Le gouvernement mettrait en danger des millions de salarié.e.s

lundi 21 août 2017

Loi travail XXL explications

Vous le savez, la loi travail XXL approche à grands pas. Pour vous informer, et préparer la date du 12 septembre, l'équipe de la CGT de la plateforme à décrypté pour vous les travers qui découlent l application de cette loi dangeureuse pour le code du travail, nos emplois et ceux de nos enfants.


Et si on en profitait pour changer (discrètement) les règles supplétives ?
Les ordonnances vont lister sur chaque sujet, les questions qui relèvent aujourd'hui du code du travail (national) et pourront demain être négociées par accord d'entreprise (local). Comme aujourd'hui, en l'absence d'accord d'entreprise, le code du travail s'appliquera. Ce sont des « règles supplétives », le code du travail supplée à l'absence d'accord. Dans le projet de loi d'habilitation dévoilé par Le Parisien, on découvre une note de bas de page (!!) qui précise discrètement que les règles supplétives ne seront pas à droit constant. C'est à dire qu'Emmanuel Macron se réserve la possibilité de revoir à la baisse l'ensemble des droits existants. Toujours sans débat à l'Assemblée nationale.
Baisse des salaires.
Aujourd’hui, votre niveau de salaire et son rythme d'augmentation dépend de la négociation dans votre branche professionnelle. La négociation d'entreprise peut permettre d'accélérer les augmentations, pas de les ralentir. C'est ce qui a permis que les salaires continuent (légèrement) à augmenter. Ce que pourrait prévoir la Loi travail n°2, c’est d’autoriser chaque entreprise à descendre en dessous des minimums définis par votre branche. C’est un appel à baisser les salaires.
Combien de fois entendons nous les représentants de la direction nous expliquer que nous devrions etre simplement heureux de travailler pour Total ? Si ces ordonnances passent, voilà de quoi allonger leurs « argumentaires » : « Pour un comme vous, j’en ai 10 qui attendent à la porte, et en plus on les paierait au SMIC ! »


L’inversion de la hiérarchie des normes… partout !

Le projet de loi d’habilitation précise que seuls trois domaines resteront définis nationalement : le SMIC, l’égalité professionnelle femmes – hommes et les seuils d'exposition aux risques. Tout le reste pourra être remis en cause. C’était déjà le cas de la majoration des heures supplémentaires (merci Myriam El Khomri). Cela pourra demain être le cas des salaires, du contrat du travail ou encore des règles en matière de santé et de sécurité. Emmanuel Macron veut construire un code du travail à la carte. La conséquence ? La mise en concurrence des salarié(e)s entre eux.

Des CDD renouvelables… à l’infini ?


Jusqu’à présent, les règles de recours à un CDD comme son renouvellement sont précisément définis dans la loi. C’est la même chose pour la prime de précarité de 10%, identique pour l’ensemble des salarié.e.s. Demain, la loi travail n°2 pourrait permettre de définir les règles de recours et de renouvellement d’un CDD dans chaque entreprise. Le montant de l’indemnité de précarité pourrait également varier d’un emploi à l’autre. La précarité va exploser. On vaut mieux que ça...

lundi 19 juin 2017

Négociation transports : fin de l'harmonisation des horaires ?

Lors de la réunion de négociation du vendredi 16 juin, la direction nous a présenté ses dernières propositions en matière de compensation du temps de transport interne : 2 récupérations pour les postés, 2 pour les salariés à la journée en horaires fixes, 1 pour ceux à l’horaire variable.
Ces mesures n’étaient applicables que pour les salariés UGO, la direction considérant qu’il n’y aurait aucun impact sur les raffineurs.
Pour la CGT, ces propositions sont insultantes, très loin des 6 récupérations revendiquées par notre syndicat, inacceptables car ne touchant pas l’ensemble du personnel, et surtout limitées à 2 ans, la direction considérant qu’il ne s’agit que d’un accompagnement ponctuel !
Nous avons présenté ces revendications à l’ensemble des salariés postés présents, qui outrés par ces propositions insultantes, ont demandé l’arrêt immédiat de leurs installations. Suite à cette pression des salariés, la direction locale a accepté à contrecœur la réouverture des négociations sur le sujet.
Depuis le conflit sur la Loi Travail, la direction générale a fixé un objectif à tous les sites français : aucune grève chez Total ! La direction locale cherchant donc à respecter cet objectif, a émis deux nouvelles alternatives, nous demandant de choisir :
- Proposition similaire à celle émise précédemment en ajoutant 1 journée pour les salariés du raffinage
- Arrêt de l’harmonisation des horaires postés
La première proposition étant toujours faible, et l’arrêt de l’harmonisation des horaires étant une revendication portée par la seule CGT depuis le début de ce processus, il nous semble donc opportun d’organiser des prises de parole afin d’échanger avec les salariés sur le sujet.
Vive la lutte !
La CGT compte sur vous, vous pouvez compter sur la CGT !

mardi 7 mars 2017

Erratum

Dans notre hebdo 83, une erreur s est glissée sur les reunions de negociations.

Pour la negociation Ouest/Reorganisation il fallait lire juste en dessous  :  Projet d evolution au lieu de Mesures d accompagnement.