Le travail de nuit sans limites ?
Aujourd'hui, le travail de nuit est strictement encadré par la loi. Le code du travail définit précisément les horaires concernés par le travail de nuit (entre 21h et 6h du matin), prévoit une durée maximum et des contreparties obligatoires (rémunération, repos). Normal : le travail de nuit expose à des risques de cancer ou de maladies cardiovasculaires. Emmanuel Macron envisage de renvoyer à la négociation d'entreprise ces dispositions. En fonction de votre entreprise, on pourrait par exemple estimer que le travail n'est considéré comme « de nuit » qu'à partir de minuit. Et que vous n'avez plus le droit à autant de jours de rattrapage.
« Une porte ouverte à la diminution de l’anticipation de la retraite ? Non, vous voyez le mal partout. »
Un référendum choisi par le patron, c’est super pratique !
La loi El Khomri avait déjà introduit la possibilité de contourner les syndicats majoritaires en organisant des référendums d’entreprise à la demande des organisations minoritaires. Emmanuel Macron pourrait élargir ce dispositif en permettant aux dirigeant.e.s de l’entreprise d’organiser eux-mêmes des référendums. Vous avez des syndicats qui résistent ? Plus de problème, contournez les avec un référendum. Au passage, mettez sous pression les salarié.e.s pour leur donner le sentiment qu’au fond, ils et elles n’ont pas vraiment le choix.
« Voici la question : Etes vous favorables au retour au 39h payées 35 ? Sinon, on licencie 150 personnes.
Mais c’est légal, c’est meme démocratique non ? »
D’autant que le dernier referendum organisé localement par la direction prouve que lorsque c’est le patron qui choisit les réponses, elles ont toutes un gout amer pour le salarié.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.